L’éco‑PTZ finance, sans intérêts pour les emprunteurs, le reste à charge de leurs travaux de rénovation énergétique. Ce prêt aidé par l’État peut être sollicité par les propriétaires occupants, les copropriétaires aussi, mais également par les bailleurs. Mais toujours dans la limite de 50.000 € pour les rénovations globales. Le petit plus qui fait la différence : il est aujourd’hui cumulable avec Ma Prime Rénov’, l’aide de l’Anah qui est encore suspendue par manque de budget et de fiabilité, et qui pourrait être décentralisée auprès des collectivités locales dans les prochains mois. Depuis le 1ᵉʳ juillet, des modalités renforcées de ce prêt aidé garantissent mieux le parcours de rénovation des ménages. Par ailleurs, l’audit énergétique est imposé pour justifier qu’au moins deux classes énergétiques du DPE seront gagnées. Une condition pour toute rénovation globale, qui implique l’intervention d’un auditeur certifié. L’harmonisation technique de l’éco-PTZ avec Ma Prime Rénov’ implique aussi les mêmes critères techniques de travaux, notamment en matière d’isolation (murs, vitrages, toiture et planchers bas), et d’équipements de chauffage ou de production d’eau chaude renouvelables. Le PTZ spécial rénovation, qui conserve donc son plafond de 50.000 € pour les rénovations globales, voit sa durée maximale de remboursement fixée à 20 ans, quelle que soit la typologie des travaux.